Fil d'Ariane
The new issue of @vogueparis has a groundbreaking cover star: a transgender model. https://t.co/AZTOqZ4n31
— Vogue Magazine (@voguemagazine) 14 février 2017
We devoted our entire January 2017 Special Issue to an exploration of gender—take a look https://t.co/AFW1VjWvWH #GenderRevolution pic.twitter.com/XvzKNddVum
— National Geographic (@NatGeo) 16 décembre 2016
@NatGeo thank you so much for exploring the world of gender. we have a long way to go before people can understand it, but i still hold hope
— aaron (@alecsboo) 16 décembre 2016
I am cancelling my subscription. Shame on you #GenderRevolution
— James R Ortiz (@JamesROrtiz2) 17 décembre 2016
Il y a moins d'un an, en mai 2016, le site américain The Fashion Spot dénonçait cependant l'absence de mannequins transgenres dans les campagnes modes de la saison automnale. "Ce qui constitue une vraie régression. Lors des défilés annonciateurs de l'automne 2016, huit mannequins transgenres avaient défilé de Paris à New York en passant par Londres, lors des différentes Fashion Week", constatait le Huffington Post Québec.
Pour la nouvelle saison, du 1er au 5 février dernier, le premier mannequin transgenre a fait son apparition sur les podiums de la Fashion week de Bombay, en Inde. Anjali Lama, née homme au Népal, a été rejetée par sa famille il y a 12 ans, lorsqu'elle a décidé de vivre sa vie de femme. Vingt-ans plus tard, Anjali Lama, désormais mondialement connue, espère pouvoir faire changer le regard portée sur ces femmes dans cette région du monde.
Ne pas se limiter au glamour et s'intéresser aux combats des personnes trans pour faire avancer leurs droits
Lucas Armati, co-président de l'association des journalistes lesbiens, gays, bi et trans
La Une du nouveau Vogue Paris a réjoui les associations de défense des droits des transgenres qui ont salué cette première visibilité en France. Elles appellent pour autant les médias « à ne pas se limiter au glamour et à s'intéresser aux combats des personnes trans pour faire avancer leurs droits », souligne Lucas Armati, co-président de l'association des journalistes lesbiens, gays, bi et trans (LGBT). Quand la brésilienne Valentino Sampaio affirmait au magazine Glamour Globo en 2015 « ne s'être jamais sentie discriminée », Avery Jackson confiait à National Geographic : « la meilleure chose qui soit dans le fait d’être une fille est que, maintenant, je n’ai plus besoin de prétendre que je suis un garçon. »
Un combat que semble vouloir désormais mené Vogue Paris. « Valentina est l'étendard glam d'une cause en marche », écrit dans son éditorial la rédactrice en chef. Avant d'ajouter, « le jour où une transsexuelle posera en Une d’un magazine et qu’il ne sera enfin plus nécessaire d’écrire un édito sur le sujet, on saura que la bataille est gagnée. »