Au moins 200 millions de femmes et de filles dans le monde ont subi des mutilations sexuelles. Au Mali, 85 % des femmes sont excisées, mais depuis plusieurs années, les mentalités changent. En 2017, à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre les Mutilations génitales du 6 février à Bamako, des ONG venaient plaider pour une loi qui pénaliserait cette pratique. Début 2023, le Mali reste l'un des trois seuls pays d'Afrique de l'Ouest avec le Liberia et la Sierra Leone qui n'ont pas encore interdit l'excision.