Quelques jours après son lancement, le site a même été hacké, preuve pour Caroline de Haas, que
« les peurs et les résistances à l’égalité femmes hommes dans la société sont encore vives ».Et les députés, porteurs d’une parole publique et normative, sont malheureusement, pour la fondatrice du site, les premiers à véhiculer des stéréotypes.
« Ils discutent du harcèlement de rue dans les lois, et ils sifflent aussi les femmes à l’Assemblée ».
Mais avec 10 actions en ligne, 7173 activistes, plus de 90 000 visites en 72h et environ 1000 mails ou tweets reçus par jour, le site a tout de même fait des adeptes et
« répond à une attente, une demande de la société » pour leurs auteures. Ces dernières peuvent d’ailleurs se féliciter de quelques résultats probants suite aux actions menées. La
fiche scolaire sexiste du site Exonet.fr destinée aux enfants de CP à été retirée et le leader de VTC (voitures de tourisme avec chauffeur) Uber associé à la société de mannequins appelée
« avions de chasse » a retiré sa campagne avant même que le site ne lance la sienne. Mais pour Caroline de Haas, la vraie réussite sera
« quand Macholand.fr n’aura plus besoin d’exister. »