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#MeToo #BalanceTonPorc Après l'indignation et les polémiques, il est temps de passer à l'action ! #MaintenantOnAgit
— Fondation des Femmes (@Fondationfemmes) 27 février 2018
Vous aussi, donnez https://t.co/njzuOH2vnY @libe https://t.co/415YR10Szr
MAINTENANT ON AGIT
"On a subi. (.../...) On a enduré. (.../...) On s'est tues. (.../...) On a crié. (.../...) On a balancé. (.../...) On a dénoncé. (.../...) On a polémiqué . (.../...) Maintenant on agit. (.../...) Les femmes victimes de violences méritent que les associations qui les accompagnent aient les moyens de le faire dignement. (.../...) Ensemble soutenons celles et ceux qui oeuvrent concrètement pour qu'aucune n'aut plus jamais à dire #MeToo."
Appel #MaintenantOnAgit
L'appel aux dons permettra en particulier d'aider la Fondation des femmes qui a fort à faire, et de plus en plus, avec des moyens de moins en moins en adéquation avec ses missions.
On arrête les polémiques et les longs discours #MaintenantOnAgit
— Julie Gayet (@IamJulieGayet) 27 février 2018
Les fonds sont collectés par la Fondation des Femmes @Fondationfemmes pic.twitter.com/m7k3ls1UgZ
Une initiative saluée également par la ministre de la Culture Françoise Nyssen .
Je salue les actions en faveur de l'#EgalitéFH et contre les violences faites aux femmes portées par @Fondationfemmes, et dont les artistes nommés aux #Cesar2018 seront les précieux ambassadeurs. #Rubanblanc
— Francoise Nyssen (@FrancoiseNyssen) 26 février 2018
Pour que les femmes parviennent à peser de la même façon que les hommes sur la société et sur son évolution, le chemin à parcourir reste encore long et sinueux
Tribune Contre le sexisme au cinéma, pour les quotas
Ensuite, sur un autre front, voici une Tribune publiée par le Monde daté du 2 mars 2018, jour même de l'événement consacré au cinéma français. Un texte de femmes et d'hommes (en petit nombre, tel le comédien Charles Berling) qui ne supportent plus que les réalisateurs et les acteurs soient plus visibles et mieux payés que les réalisatrices et les actrices. On retrouve parmi elles des Terriennes consacrées, Houda Benyamina, la vivifiante lauréate de la Caméra d'Or ou la très caustique et drôle Océanerosemarie. Pour y parvenir, suggèrent les signataires, on doit passer par des quotas.
Une proposition soutenue encore par Françaoise Nyssen, mais diversement accueillie, parfois franchement rejetée, sans doute parce qu'elle serait plus efficace et par là plus menaçante que le très concret mais un peu moins ample #MaintenantOnAgit.
Sexisme au cinéma : « Les quotas, une étape inévitable pour vaincre les inégalités » les professionnels s’engagent https://t.co/m6P7UIKgxh
— GrandesEcolesFeminin (@GEFeminin) 2 mars 2018
QUOTAS AU CINEMA : CATHERINE RINGER "S'EN FOUT QUE CE SOIT MASCULIN OU FEMININ". ENFIN QUELQU'UN QUI FAIT PREUVE DE BON SENS DANS UN MONDE DEVENU HYSTERIQUE ! pic.twitter.com/YW7IQI7lBi
— Philippe S. Robert (@isafifi) 2 mars 2018
On ne peut pas faire des quotas pour l'inspiration et l'imaginaire
Alain Terzian, producteur, président des Césars 2018
Quelles seront les suites de ces deux courants ? Difficile à dire. La riposte s'organise déjà. La création ne peut être entravée par des normes, répond ainsi le producteur Alain Terzian président de ce rendez vous 2018, très hostile aux quotas, alors qu'il est pourtant prompt à saluer #OnAgitMaintenant : "Le cinéma, comme tout art, est un métier dans lequel vous ne pouvez pas décréter le talent. Si demain, vous me dites que 75% des films présentés à Cannes sont réalisés par des femmes, j'applaudis ! Mais ces films auront été sélectionnés parce qu'ils sont bons, et non pas parce qu'ils sont réalisés par des femmes. On ne peut pas faire des quotas pour l'inspiration et l'imaginaire."
Tandis que certain.es avancent, les résistances ont la vie dure... En mai 1968, dont on va célébrer le 50ème anniversaire cette année, un slogan était répété avec joie "Tout est dada. L'art c'est de la merde. Cours camarade le vieux monde est derrière toi !"
Une belle injonction, mais les tenants du passé sont loin d'être prêts à laisser la place et abandonner leurs privilèges...
En attendant, on ne saurait trop vous recommander de vous précipiter à Créteil (banlieue de Paris) pour y suivre la 40ème édition du Festival international de films de femmes, du 9 au 18 mars 2018, dont Terrienne est une fois encore partenaire, et avec joie. On vous en reparlera.
Suivez Sylvie Braibant sur Twitter > @braibant1