Back to top
¿Qué acciones ha tomado el Estado mexicano ante los feminicidios?
— AJ+ Español (@ajplusespanol) January 24, 2020
Isabel Cabanillas, activista y artista, fue asesinada en Ciudad Juárez, Chihuahua. pic.twitter.com/1bmmgov5O0
Sur les banderoles, des messages : "Isabel Cabanillas, ta mort sera vengée, nous ne sommes pas de la chair à canon" ou "S’ils touchent une de nous, répondons à tous !", mais aussi #niunasmenas ("pas une de plus !"), devenu le mot-dièse de ralliement pour toutes les actions contre le féminicide en Amérique du Sud. "Où sont-elles ? Nous voulons qu’elles reviennent. Il n’y a aucune raison de se taire ou d’oublier. Ce n’est pas un chiffre de plus. C’est ma sœur Isabel qui n’est plus avec moi", proclamait une autre pancarte.
Graffitis, fleurs et bougies rendent hommage à Isabel Cabanillas, ainsi qu'une forêt de crucifix roses portant les noms de centaines de victimes, notamment à l'endroit où le corps de la jeune femme a été retrouvé.
NGOs from all over #Mexico expressed their solidarity w/ #HumanRights defenders from #CiudadJuarez, Chihuahua & demanded justice for #IsabelCabanillas.
— Human Rights Oaxaca (@OaxacanewsENG) January 22, 2020
The #WomensRights defender, who was active in the struggle against #femicide, was killed on January 18.https://t.co/1pvWHSfD6I pic.twitter.com/o16oWHRJqU
Près de 35 000 meurtres en 2019, plus de 60 000 enlèvements depuis 2006 - le Mexique est rongé par la criminalité qui, en dépit des promesses du président Obrador, ne cède rien. Et Ciudad Juarez est depuis longtemps l'une des villes les plus violentes du pays. Si la criminalité semble y marquer le pas ces dernières années, le trafic de drogues et le crime organisé en font encore, par moments, une "zone de guerre".
Afuera de la Casa Chihuahua en la CDMX, el rostro de Isabel Cabanillas y veladoras forma parte del acto para exigir esclarecer el asesinato de la joven. pic.twitter.com/2Ik8DT0XQg
— IMER Noticias (@IMER_Noticias) January 22, 2020
Les manifestants reprochent notamment au maire Armando Cabada de ne pas avoir tenu sa promesse d’améliorer l’éclairage public à Ciudad Juarez, ce qui a contribué à l’augmentation des fémicides au cours de ces quatre dernières années. Le gouverneur de l'État de Chihuahua, Javier Corral, l'assure : "l'homicide de l'artiste et activiste Isabel Cabanillas fait l'objet d'une enquête menée avec le plus grand sérieux et professionnalisme et les responsables seront traduits devant la justice."
El homicidio de la artista y activista juarense Isabel Cabanillas se investiga de manera seria y profesional, para dar con los responsables y llevarlos ante la justicia, señaló el gobernador @Javier_Corral. Más: https://t.co/jf33pm4lwW @FemChihuahua @GobiernoEdoChih pic.twitter.com/tuVHliul8W
— Com Soc Chih (@ComSocChih) January 22, 2020
Pour l'heure, l'enquête n'a donné lieu à aucune arrestation.
Aussi dans Terriennes :
► Au Chili, en ce mois de mai 2018, une vague féministe des étudiantes contre les violences machistes
► Mexique : une application pour secourir les femmes en danger
► Féminicides et violences conjugales meurtrières au Brésil, la preuve par la vidéo surveillance
► L'association "Pro mujer" donne une voix aux femmes d’Amérique latine
► Hommage à Isabel Cabanillas dans notre chronique :
Des rescapées d'Auschwitz témoignent. Isabel Cabanillas de la Torre militante féministe assassinée au Mexique. "Scandale" le film qui revient sur les prémices de #Metoo.https://t.co/KbtnPkEoEe pic.twitter.com/ahSVr7Vypx
— TERRIENNES (@TERRIENNESTV5) January 23, 2020