Musulmanes ou laïques, à la rencontre de Tunisiennes éprises de liberté
Parmi les citoyennes des pays musulmans, avec leur Code de statut personnel, très protecteur, elles faisaient figure de privilégiées. Deux ans après la révolution de Jasmin, les Tunisiennes occupent 28% des sièges de l'Assemblée constituante (proportion légèrement plus élevée qu'en France). Cet hémicycle décidera des choix de société du pays qui lança les bouleversements arabes. La chaîne internationale française d'informations France 24 est allée à la rencontre de Tunisiennes, très concernées par leur place future dans la gouvernance de la Tunisie. Membres de Ennahda, le parti islamiste au pouvoir, laïques musulmanes ou artistes sans religion affichée, elles revendiquent le même désir de liberté et sont bien décidées à défendre leurs droits acquis.