Fil d'Ariane
Le Clin d’Oeil du jour : Aujourd’hui nous vous présentons une première série des 3 femmes #skippers engagées dans le @VendeeGlobe : @Alexia_Barrier / Alexia Sailing Team TSE/4myplanet, @samanthadavies @initiativecoeur, et @ClaSurLAtlantiq @VoileBanquePop#vendee pic.twitter.com/ZvSWxFAYav
— Les Sables d'Olonne (@lessables) November 1, 2020
Le Clin d’Oeil du jour : Jamais autant de femmes ne s’étaient portées candidates à l’aventure du @VendeeGlobe ! Nous vous présentons aujourd’hui les 3 autres femmes skippers engagées dans la course avec : @piphare, @IsabelleJoschke @MerronMiranda@ImocaGS @paysdelaloire pic.twitter.com/B6gTMvhScV
— LES SABLES AGGLO (@LSOAgglo) November 2, 2020
Alexia Barrier
1re participation - 40 ans
La Méditerranéenne Alexia Barrier a longtemps été professeure de voile et skipper sur des yachts de milliardaires. Après une 15e place sur la Route du Rhum 2018, elle se lance dans ce Vendée Globe en mettant en lumière l'association qu'elle a créée il y a dix ans pour la préservation des océans, et ce malgré les difficultés financières, puisque son budget n'est pas complètement bouclé. Elle navigue sur le plus vieux bateau de la flotte, mais qui a fait ses preuves, puisqu'il date de 1998.
[@Alexia_Barrier et l’avitaillement
— Vendée Globe (@VendeeGlobe) November 5, 2020
C'est le premier Vendée Globe pour Alexia et cela implique une grande organisation, notamment pour la nouriture. Comme elle, chaque skipper a choisi d’embarquer une diversité de plats adaptée à ses besoins nutritionnels et à ses objectifs. pic.twitter.com/UwDxQNTJkr
[@ClaSurLAtlantiq]
— Vendée Globe (@VendeeGlobe) November 2, 2020
Après une superbe Mini-Transat et un passage par le circuit Figaro, Clarisse Crémer a rejoint le Team @VoileBanquePop en 2019 pour participer au Vendée Globe. Une progression exponentielle pour la jeune parisienne.#VG2020 pic.twitter.com/VqiCNOgpqT
3e participation - 46 ans
La navigatrice anglaise est partie en 1998 pour son premier tour du monde. Depuis, elle a coché toutes les cases de la course au large et s'est offert une 4e place pour son premier Vendée Globe en 2008/2009. Elle n'aura navigué que cinq jours lors de l'édition suivante en raison d'un démâtage. Pour cette course 2020, la navigatrice, rescapée d’une collision avec un Ofni, a décidé de jeter l'éponge le 5 décembre. Au Cap, en Afrique du Sud, la skippeuse répare son imoca pour terminer son tour du monde.
Maman d'un garçon de 9 ans, elle est en rivalité sur la 9e édition avec son compagnon Romain Attanasio et reste l'une des sérieuses prétendantes au podium. Elle navigue sur un bateau datant de 2010 et porte un projet avec Mécénat Chirurgie Cardiaque, qui permet à des enfants défavorisés de venir se faire opérer en France.
Pip Hare
1re participation - 46 ans
Voilà 11 ans que la navigatrice anglaise prépare son projet Vendée Globe. Skipper professionnel, notamment sur des bateaux de croisière, elle a beaucoup navigué en mode course sur des petits monocoques de 12 mètres, les Class 40. Elle a décroché un sponsor-titre tardivement et se présente avec un tout petit budget. Elle a acquis un bateau né en 1999 pour réaliser son rêve et se projette déjà sur 2024.
Voir cette publication sur InstagramJust got my new Profile shots back from @oceanimagesphotography Love them. Many thanks
Une publication partagée par Pip Hare Ocean Racing (@piphareoceanracing) le 4 Sept. 2018 à 7 :46 PDT
Miranda Merron
1re participation - 51 ans
Anglaise, Miranda Merron s'est installée de l'autre côté de la Manche il y a plus de 20 ans, en Normandie, où elle vit une partie de l'année avec son compagnon, le navigateur français Halvard Mabire, qui l'accompagne dans son projet Vendée Globe, avec un bateau de presque 15 ans d'âge.
Publicitaire, elle a choisi de revenir à la course au large. En 1998, elle était du premier équipage entièrement féminin parti en quête du trophée Jules Verne, sous la houlette de Tracy Edwards, avec notamment Samantha Davies. Sans doute la navigatrice qui compte le plus de milles en course au compteur, elle ne recense plus les courses océaniques auxquelles elle a participé.
Isabelle Joschke
1re participation - 43 ans
Française par sa mère et Allemande par son père, Isabelle Joschke a grandi à Munich, loin de la mer. Diplômée en lettres classiques, elle est aujourd'hui basée à Lorient. Depuis le milieu des années 2000, elle monte tous les échelons de la course au large, de l'optimist à l'imoca, en passant par la mini-transat et la Solitaire du Figaro. Très vite elle n'a plus qu'un objectif en tête : le tour du monde. Aux Sables ce dimanche, elle s'élance à bord d'un bateau de 2007, auquel ont été ajouté des foils pour aller plus vite. Elle est conseillée par Alain Gautier, vainqueur du Vendée Globe en 1992/1993.
VENDÉE GLOBE : J-2⃣
— Isabelle Joschke - Skipper MACSF (@IsabelleJoschke) November 6, 2020
"Sportivement je vais chercher un match. Mon bateau présente un joli potentiel, je sais que je peux faire de bonnes choses. La capacité à tenir dans la durée va rapidement devenir un paramètre stratégique. Je sais que je peux miser sur ma résistance..." pic.twitter.com/72mw7WXrer
Isabelle Joschke le sait : elle est un petit gabarit. A bord, elle a tout prévu pour parer à l'épuisement de ses forces, dont un vélo couché pour hisser plus facilement les voiles, parce que "les jambes peuvent produire 30% d’énergie en plus par rapport aux bras", confie-t-elle à nos confrères de France Inter, et une nutrition soignée, avec des provisions suffisantes pour aussi se faire plaisir.
Après deux mois en mer, alors qu'elle se trouve 11ème au classement, la navigatrice déclare forfait à la suite de plusieurs avaries :
Isabelle Joschke, le coup dur
— Vendée Globe (@VendeeGlobe) January 9, 2021
Ce samedi 9 janvier en fin d’après-midi sur l’IMOCA MACSF, @IsabelleJoschke a constaté la casse du faux vérin de quille installé le dimanche 3 janvier dernier suite à la perte de la tige de vérin hydraulique https://t.co/t7BPSCkHKe pic.twitter.com/Aob4d8kiXl
Engagée pour la mixité dans le sport, en particulier sur l'eau, Isabelle Joschke veut encourager les filles à se lancer dans cette aventure qui est "immense mais loin d’être inaccessible.... dans ce domaine, il y a encore un petit truc à faire bouger pour se dire que tout est vraiment possible dans la tête des hommes et des femmes," confie-t-elle au micro de France Inter. Isabelle Joschke veut éduquer les jeunes filles à se lancer dans la compétition et à oser entreprendre des métiers physiques et à risques. "Le physique, c'est une barrière mentale qu'on se met à nous-mêmes, disait-elle lors d'un entretien sur LCI. Il faut leur apprendre que les sports masculins uniquement n'existent pas. Le foot n'est pas un sport de mecs, la voile non plus."
Dans un livre destiné à témoigner de ce que les femmes peuvent faire et faire naître des vocations, les six concurrentes du Vendée Globe 2020 racontent aux jeunes comment est née la leur :
Miranda et les 5 autres femmes du Vendée Globe 2020-2021....@campagnedefrance @normandie @lamanche pic.twitter.com/5v7cJajSA7
— Miranda Merron (@MerronMiranda) November 5, 2020